Fragments d'un discours politique
Ezra Mey
Peindre une pensée, c'est apporter diverses touches de couleur à l’idée...
...bien peu, hélas! sont peintres en ce monde.
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Que dire ? Dès le titre, voilà qu’un problème est posé. Et pour cause : clin d'œil au Fragments d’un discours amoureux du très controversé Roland Barthes, il incarne le refus de céder le pas à la cancel culture actuelle qui pose cet impératif : ne composer qu’avec les œuvres d’hommes exemplaires. Seulement, si bien des hommes sont répudiables - nous ne renierons jamais ce malheureux état de fait – certaines de leurs idées, elles, peuvent ne pas toujours l’être. Faisons donc en sorte que la pertinence des idées vive par-delà la turpitude des êtres qui les ont émises et nourrissons-nous d’elles pour construire, non pas un avenir, mais un présent meilleur.
(PS : je n’ai jamais trop bien compris l’engouement autour du livre de Barthes, si ce n’est que le titre présente une certaine poésie.)